2 nouveaux parcours à découvrir cette années pour l'occasion de la 20éme Marmotte d'Olt ! L'Aubrac est toujours au menu !

La Marmottine

87 km, D+ 1324 m

Du nouveau cette année : Ascension sur l'Aubrac par la Côte de Born !

La Marmotte d'Olt

130 km, D+ 2056 m

Inédit cette année, vous accèderez à l’Aubrac par les ascensions de la Côte de Born et de la Croix de la Rode !

Parcours et profil de la Marmotte d'olt






Ravitaillements


Marmotte d’Olt : km 46 et km 80.

Rafraichissement à l’arrivée.


Sécurité des parcours


Véhicules ouvreurs sur chaque parcours, ambulances avec médecins sur les trois parcours, véhicules sanitaires légers, motos avec médecin, poste de secours à l’arrivée, véhicules balais, plus de 200 panneaux indicateurs aériens, tous les principaux carrefours gardés. Gendarmerie, 25 motards, cibistes.

Descriptif du parcours

    Après un petit tour de chauffe dans les rues de St Geniez, on débute par l’ascension de la côte de St Martin, 5 kilomètres à 4% de moyenne, sur un excellent revêtement. Arrivés sur le Causse, on oblique vers l’Ouest en longeant la Serre sur une chaussée quasiment plate, seule une petite bosse de 300 mètres venant rompre l’horizontalité du parcours. Après le passage à Galinières que domine une grange monastique médiévale, on traverse Coussergues avant de bifurquer vers le Nord au Pont de Palmas. L’enrobé est toujours de rigueur, jusqu’à Gabriac que l’on atteint après avoir escaladé deux bosses d’un kilomètre à 5%. Retour ensuite vers l’Est pour une vingtaine de kilomètres vallonnés sans difficulté. Attention seulement à la descente de la Quille vers Ste Eulalie, classé dans les plus beaux villages de France. A St Geniez, au bout de 45 kilomètres, ravitaillement !.

    On longe alors le Lot vers l’Ouest sur un plat descendant de 5 kilomètres. En vue du Lac de Castelnau-Lassouts, paradis des pêcheurs, c’est le début de la montée en direction du plateau d’Aubrac. Le sommet est à 13 kilomètres, et plusieurs paliers autorisent une bonne récupération.(Cliquez sur le profil pour l'agrandir)

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    Le début de l’ascension s’effectue sur une route large avec un pourcentage de 5% pendant 3 kilomètres. Une portion difficile de la montée (1,5 km à 8%) se présente ensuite sur une chaussée étroite, mais bien revêtue. L’ombre des châtaigniers est la bienvenue. Au sortir de la forêt, on atteint un palier qui permet de se ravitailler. Un panorama spectaculaire s’offre au regard. On domine la vallée encaissée du Merdanson. Déjà à l’horizon se dévoile l’Aubrac, immense ! Pendant 5 kilomètres, on suit une route escarpée, à flanc de côteau, sur une pente qui n’excède pas 5%. Sur le versant opposé, apparaissent tour à tour une ancienne coulée de lave, puis le village abandonné d’Aurelle et sa chapelle romane, la plus petite de France. A 3 kilomètres du sommet, une nouvelle rupture de pente autorise un moment de roue libre. Profitons-en, la route se redresse ensuite violemment pendant un bon kilomètre, jusqu’à Born. On traverse ce village de montagne très pittoresque. Encore un effort et nous voilà au sommet, à 1100 m d’altitude. L’Aubrac, ah, l’Aubrac !

    Cet itinéraire offre des points de vue spectaculaires, d’abord sur la vallée du Lot, le village de Pomayrols et son châteaufort et St Geniez d’Olt, ensuite sur les vastes étendues de l’Aubrac.

    Après l’habituelle ascension vers la Croix de la Rode, ce grand circuit traversera le plateau en direction de Laguiole, la cité du couteau. Ensuite, ce sera la descente vers St Côme d’Olt pour un final identique au petit parcours.

    Après le sommet de la Côte de Born, on oblique vers l’Est sur la TransAubrac. Le profil est vallonné, on traverse une forêt de hêtres. Vers le Sud s’étale un vaste panorama : les Causses, les Cévennes, le Lévézou, le Ségala et même, par temps clair, les Pyrénées. On est à 1100 m d’altitude, la route serpente d’une boralde à l’autre, ça monte et ça descend, jusqu’à Vieurals. Là débute l’ascension vers la croix de la Rode, direction le Nord.

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    Cette ascension est décrite dans Le Cycle n°467 de Janvier 2016 - Le premier kilomètre dans les alpages est quasiment plat, mais ne nous emballons pas ! Le revêtement rugueux n’offre pas un très bon rendement, d’autant plus que la route se redresse. Les 3 kilomètres suivants affichent une moyenne de 7%. Progressivement, on retrouve la forêt de hêtres qui offre une ombre bienvenue. A la Croix des Vergnes, l’espace se dégage à nouveau et on aperçoit le sommet. Encore un dernier effort et la pente s’inverse enfin ! On est à 1383 m d’altitude. Le plateau, les burons, l’espace, les vaches, le ciel… l’Aubrac ! Ah, l’Aubrac ! On a l’impression de pédaler dans le ciel…

    Une fois sur le plateau, les grosses difficultés sont passées et on circule sur une route vallonnée, au milieu des alpages où paissent les belles vaches de race Aubrac. Après le ravitaillement de la Tourbière (km 80) , on longe le Lac des Moines et on atteint le village d’Aubrac et sa domerie (ancien monastère) fondée au début du XIIème siècle. C’est ensuite une longue descente de 10 km qui contourne le Neck (ancienne cheminée de volcan) de Belvezet et rejoint St Chély d’Aubrac. C’est là que débute la côte de Bonnefon, 2 km à 6%, 2 km à 3%, dernière difficulté du parcours. Le retour est identique au parcours de 87 km.